La prise en charge du patient porteur d'une sonde à demeure à long terme : lignes directrices

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1112-000

Question

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la prise en charge du patient porteur d’une sonde à demeure à long terme?

Messages clés

Nous avons répertorié quatre guides de pratique fondés sur des données probantes au sujet de la prise en charge du patient porteur d’une sonde à demeure à long terme; trois sont chapeautés par le National Institute for Health and Care Excellence et un par l’Organisation mondiale de la santé. Les populations, les affections ou les aspects du plan de soins diffèrent d’une guide à un autre. Ces guides offrent les recommandations que voici : le cathéter sus-pubien est à envisager de préférence à la sonde urétrale à demeure à long terme chez la femme manifestant de l’incontinence urinaire; le cathétérisme vésical de courte durée (sept à dix jours) est préférable au cathétérisme de longue durée (plus de 10 jours) après l’intervention chirurgicale de réparation d’une fistule urogénitale simple; chez le patient qui a une infection urinaire sur sonde, laquelle est en place depuis plus de sept jours, il y a lieu de retirer la sonde ou, si ce n’est pas possible, de la remplacer; ne pas instituer d’emblée une antibioprophylaxie pour prévenir l’infection urinaire sur sonde ni au remplacement de la sonde chez le porteur d’une sonde à demeure à long terme. Sur le plan méthodologique, les quatre guides de pratique font preuve de rigueur pour étayer leurs recommandations, mais les études retenues pour ce faire sont de qualité variable, allant de médiocre à moyenne. Aussi, l’on ne sait pas vraiment si les recommandations peuvent s’appliquer à la population canadienne. Par conséquent, la prudence est de mise dans l’interprétation de ces recommandations.