Les interventions visant à prévenir le syndrome de mort subite du nourrisson et les décès subits inexpliqués à la petite enfance : lignes directrices

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1307-000

Question

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des interventions visant à prévenir le syndrome de mort subite du nourrisson et les décès subits inexpliqués à la petite enfance en milieu communautaire?

Messages clés

Nous avons repéré deux ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des interventions visant à prévenir le syndromede mort subite du nourrisson (SMSN) et les décès subits inexpliqués à la petiteenfance. Les lignes directrices de l’American Academy of Pediatrics (AAP) préconisent detoujours placer les bébés de moins d’un an en décubitus dorsal (sur le dos) aumoment de dormir, dans une couchette séparée à surface ferme, sans objet ni couverture,dans la chambre des parents. Elles recommandent en outre d’allaiter son bébé, dele faire vacciner conformément aux lignes directrices, d’éviter l’exposition prénatale et postnatale à lafumée, de prévoir du temps supervisé sur le ventre (durant l’éveil) et d’éviterque le bébé ait trop chaud. L’AAP préconise aussi le recours à la suce. Lesdispositifs de surveillance cardiorespiratoire à domicile ne sont pasrecommandés pour réduire le risque de SMSN, et aucunes données probantes n’appuie l’emmaillotement dans la réduction de ce risque.Enfin, les lignes directrices de l’AAPrecommandent de poursuivre les campagnes sur le sommeil sécuritaire, larecherche et la publication dans les médias de messages justes.Le second ensemble de lignes directrices, missur pied par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE), porteprincipalement sur les soins postnataux des femmes et des bébés, et conseilleaux fournisseurs de soins de santé d’aborder avec les parents le lien entre lepartage de lit et le risque de SMSN.