Les sédatifs à courte durée d'action durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique : efficacité clinique et lignes directrices

Détails

Fichiers
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1301-000

Question

1. Quelle est l'efficacité clinique des sédatifs à courte durée d'action durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique?
2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la sédation modérée durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique?

Messages clés

Nous avons répertorié 13 essais cliniques randomisés et une étude de cohorte rétrospective examinant l'efficacité clinique des sédatifs à courte durée d'action durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique. Les études portent sur une vaste gamme d'agents, notamment le propofol, l'étomidate et le rémifentanil employés seuls. Aussi à l'examen : des combinaisons à base de propofol (avec l'alfentanil, l'eskétamine, le fentanyl, la kétamine, la mépéridine, le midazolam et le rémifentanil), à base de midazolam (avec l'étomidate, le fentanyl, la kétamine, la mépéridine, la péthidine et le rémifentanil) et à base de dexmédétomidine (avec la kétamine et le rémifentanil).Ainsi, bien que 14 études soient incluses dans ce rapport, elles portent sur différentes paires intervention-comparateur, de sorte que la quantité de données probantes sur chaque comparaison est limitée. En outre, les doses ont aussi tendance à varier d'une étude à l'autre; ainsi, même si les médicaments étudiés sont les mêmes dans deux études ou plus, les doses sont souvent différentes. Les données comportent d'autres limites, notamment la détermination inadéquate de la taille des échantillons visant à ce que les études aient une puissance statistique suffisante pour détecter les différences entre les traitements, le recours à des méthodes non validées pour évaluer la satisfaction à l'égard de la sédation et de la douleur durant l'intervention, l'absence d'insu approprié dans certains des essais randomisés et l'utilisation de données de différentes périodes historiques dans l'étude de cohorte rétrospective. Bien que chacun des agents à l'étude ait une certaine efficacité clinique, on ne peut tirer de conclusion claire sur le choix optimal de sédatif à courte durée d'action durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique en raison des limites qualitatives et quantitatives minant les données probantes sur lesquelles porte ce rapport. Nous n'avons pas trouvé d'ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la sédation modérée durant une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique.