En bref : Posologie et moment d’administration des médicaments immunooncologiques

Messages-clés

  • Nivolumab :
    • Il ne semble pas y avoir de lien entre la dose et l’effet clinique entre 1 et 10 mg/kg dans le traitement de plusieurs types de cancer. Bien qu’il n’y ait pas de données probantes publiées sur tous les scénarios possibles, toutes les doses de cette plage sont considérées comme efficaces et sécuritaires. En effet, vu les options posologiques établies, des patients pourraient être exposés à n’importe quelle dose dans cet intervalle.
    • Une dose fixe de 240 mg administrée toutes les deux semaines semble entrainer plus de gaspillage qu’une posologie de 3 mg/kg chez les patients pesant moins de 80 kg, selon le volume de patients, les processus de préparation stérile et les pratiques d’approvisionnement du centre. Il serait acceptable d’un point de vue règlementaire et clinique de plafonner la dose à 240 mg chez les patients de plus de 80 kg.
  • Pembrolizumab : La posologie qui entraine le moins de gaspillage semble être celle de 2 mg/kg toutes les trois semaines jusqu’à concurrence de 200 mg chez les patients pesant 100 kg ou plus.
  • Les patients peuvent être admissibles à un deuxième traitement immunooncologique après une parenthèse thérapeutique suffisante, selon le temps que met le corps à éliminer le médicament – 201 jours pour le nivolumab, 237 pour le pembrolizumab et 209 pour le durvalumab. Cependant, cette façon de faire comporte des limites, et aucun essai comparatif randomisé n’a démontré l’efficacité clinique d’un nouveau traitement.