Les antipsychotiques ou les benzodiazépines dans la tranquillisation rapide en établissement psychiatrique ou aux urgences

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Examen rapide
Numéro de projet :
RC1373-000

Question

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'injection intramusculaire d'antipsychotique ou de benzodiazépines dans la tranquillisation rapide chez le patient hospitalisé en établissement psychiatrique ou aux urgences?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l'injection intramusculaire d'antipsychotique ou de benzodiazépines dans la tranquillisation rapide chez le patient hospitalisé en établissement psychiatrique ou aux urgences?

Messages clés

  • Des données probantes issues de cinq revues systématiques, de trois essais cliniques randomisés et de quatre études d'observation se contredisent au sujet de l'efficacité et l'innocuité comparatives des antipsychotiques et des benzodiazépines chez l'adulte manifestant de l'agressivité ou de l'agitation aigües nécessitant une tranquillisation rapide, en établissement psychiatrique ou aux urgences.
  • En général, les données probantes examinées proviennent d'études de qualité faible ou modérée. Certaines études laissent entendre que les divers antipsychotiques et les benzodiazépines, seuls ou en combinaison, ont une efficacité semblable, alors que d'autres études indiquent qu'un traitement est préférable à d'autres.
  • Aucune étude ne fait la distinction entre les adultes âgés de 18 à 64 ans et ceux âgés de plus de 65 ans. La plupart des études ont été menées sur des patients de tous les âges ou à l'exclusion des patients âgés de plus de 75 ans.
  • Aucune étude ne fait la distinction entre l'agressivité ou l'agitation associées à un trouble mental et ces comportements associés à d'autres causes comme l'intoxication alcoolique.
  • Un ensemble de lignes directrices recommande un traitement initial par injection intramusculaire de lorazépam ou de prométhazine, ou encore par l'un des médicaments suivants : l'aripiprazole, le dropéridol, ou l'olanzapine. Si un médicament seul ne donne pas les résultats escomptés, les lignes directrices recommandent le traitement par injection intramusculaire de prométhazine en combinaison avec l'halopéridol ou de lorazépam en combinaison avec l'halopéridol.