Le retraitement des dispositifs médicaux semi-critiques et critiques à usage unique

Détails

Question

  1. ​Que disent les données probantes cliniques au sujet de l'innocuité des dispositifs médicaux semi-critiques et critiques à usage unique retraités comparativement aux dispositifs neufs?

Messages clés

Quelle est la situation?

Le retraitement des dispositifs médicaux (nettoyage, reconditionnement, mise à l'essai, désinfection) vise à confirmer qu'il est sûr de réutiliser le dispositif. S'il s'agit de dispositifs médicaux à usage unique (DMUU), les fabricants n'ont pas à fournir des instructions de nettoyage et de stérilisation, contrairement aux dispositifs réutilisables.

Santé Canada encadre les entreprises de retraitement et leur impose les mêmes exigences qu'aux fabricants de dispositifs neufs, mais n'exerce aucune surveillance quant au retraitement en milieu hospitalier (assurée par les provinces et territoires). Comme l'utilisation de DMUU retraités pourrait présenter des avantages sur les plans économique et environnemental, on songe à en déterminer l'innocuité clinique.

Les normes actuelles sur le retraitement des dispositifs médicaux définissent la stérilisation et la désinfection par la mesure de la charge microbienne, mais pas nécessairement des résultats cliniques, comme les infections.

Qu'avons-nous fait?

Afin d'éclairer les décisions d'utilisation appropriée de DMUU critiques et semi-critiques retraités, l'ACMTS a recensé et résumé les documents sur l'innocuité clinique des DMUU retraités, définie en fonction des infections, de la mortalité et d'autres évènements indésirables, comparativement aux DMUU neufs. Les critères d'évaluation microbiologiques, comme le dénombrement des colonies, ne sont pas inclus. Un spécialiste de l'information a cherché les publications avec comité de lecture et la littérature grise.

Ce rapport ne présente pas de liste exhaustive des entreprises de retraitement au Canada et ne recommande pas de méthodes de retraitement.

Qu'avons-nous trouvé?

Nous avons relevé huit études (1 menée au Canada) sur le recours aux DMUU retraités comparativement aux DMUU neufs; la plupart ne constatent pas de différence statistiquement significative entre les groupes quant à l'évolution de l'état de santé des patients.

La plupart des études retenues sont de qualité très faible à modérée, ce qui limite la confiance qu'on peut avoir dans les résultats observés sur la réutilisation des dispositifs. En outre, 1/2 des études retenues ont été publiées avant 2005, ce qui pourrait limiter l'applicabilité des résultats, comme il y a vraisemblablement eu des changements aux normes de retraitement, approches chirurgicales, spécifications des dispositifs et protocoles de soins.

La plupart des études évaluent des types de DMUU retraités différents chez différentes populations en chirurgie; il existe peu de données probantes sur un dispositif en particulier dans une population ou une intervention précises. Les études retenues portent sur les DMUU de classe « critiques » dans un contexte chirurgical; on ignore si les risques pour les patients seraient différents pour des dispositifs semi-critiques ou un autre contexte de soins.

Qu'est-ce que ça signifie?

Comme les données portaient sur des dispositifs, des applications cliniques et des méthodes de retraitement différents, il est difficile de tirer des conclusions générales sur le bienfondé du retraitement des DMUU.

Bien que le corpus de données probantes relevé dans cet examen soit insuffisant pour conclure si le retraitement des DMUU critiques en contexte chirurgical a un effet sur l'évolution de l'état de santé des patients, des normes et d'autres ressources canadiennes pourraient éclairer les décisions sur le retraitement des dispositifs médicaux en fonction du risque d'infection.

Pour la sécurité des patients, tout retraitement de DMUU doit satisfaire des normes d'innocuité, d'efficacité et d'étiquetage conformes aux règlements de Santé Canada.

L’aérosolthérapie par inhalateur au cours de la ventilation mécanique

Détails

Question

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'aérosolthérapie à fortes doses comparativement à celle de l'absence d'aérosolthérapie chez les adultes et les personnes âgées sous ventilation mécanique?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de l'aérosolthérapie à fortes doses comparativement à celle de l'aérosolthérapie à doses standards chez les adultes et les personnes âgées sous ventilation mécanique?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La ventilation mécanique aide les gens à respirer lorsqu'ils ne peuvent le faire seuls. Au cours de la ventilation mécanique, on a recours à l'aérosolthérapie pour administrer des médicaments dans les poumons de la personne. 
  • L'administration de fortes doses de médicament par aérosol-doseur chez les adultes et les personnes âgées sous ventilation mécanique est pratique courante. Cependant, on ne connait pas le raisonnement qui sous-tend cette pratique ni les bénéfices cliniques comparativement à l'absence d'aérosolthérapie et aux doses standards.

Qu'avons-nous fait? 

  • Afin d'éclairer la prise de décisions sur l'administration de doses élevées de médicaments par aérosols-doseurs chez les adultes et les personnes âgées sous ventilation mécanique, nous avons cherché à repérer et à résumer la documentation publiée comparant l'efficacité clinique de cette pratique à l'absence d'aérosolthérapie. Nous avons également cherché à repérer et à résumer la documentation comparant l'efficacité clinique de l'aérosolthérapie à fortes doses à celle de l'aérosolthérapie à doses standards. 
  • Une personne spécialiste de l'information a effectué une recherche de matériel publié entre le 1er janvier 2004 et le 25 janvier 2024 dans des publications avec comité de lecture et des sources de littérature grise. La recherche s'est limitée aux documents de langue anglaise. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, a effectué une évaluation critique des études retenues et a rédigé un résumé des résultats.

Qu'avons-nous trouvé? 

  • Nous avons repéré un examen rétrospectif des dossiers comparant l'efficacité clinique de deux doses différentes d'aérosolthérapies à forte dose. Les constatations de cet examen laissent entendre que, comparativement aux doses inférieures, les fortes doses de salbutamol sont associées à un plus grand nombre de jours de survie sans lésions pulmonaires aigües ainsi que de jours de survie sans indicateurs de détresse respiratoire aigüe ou d'insuffisance respiratoire. 
  • Nous n'avons pas trouvé d'études répondant aux critères d'inclusion de notre examen et comparant l'efficacité clinique de l'aérosolthérapie à forte dose comparativement à l'absence d'aérosolthérapie chez les adultes et les personnes âgées sous ventilation mécanique.

Qu'est-ce que ça signifie? 

  • Les données probantes disponibles, qui comportent des limites méthodologiques, laissent entendre que l'aérosolthérapie à forte dose par le salbutamol pourrait être associée à de meilleurs résultats cliniques sur le plan respiratoire que l'aérosolthérapie à faible dose chez les patients ayant des lésions pulmonaires aigües recevant une ventilation mécanique. Afin de guider la pratique clinique, les décideurs doivent se pencher les risques et avantages potentiels et sur les répercussions environnementales de l'aérosolthérapie ainsi que sur les facteurs relatifs à la mise en uvre (p. ex. ressources nécessaires, risque de contamination). 
  • Des études cliniques supplémentaires aideraient à mieux comprendre la posologie optimale et l'efficacité clinique de l'aérosolthérapie chez les patients sous ventilation mécanique.

La kétamine dans le traitement des troubles liés à l’usage de substances psychoactives chez l’adulte

Détails

Question

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la kétamine par rapport au placébo ou à l'absence de traitement dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de la kétamine par rapport à d'autres interventions dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  3. Quelle est l'efficacité clinique de la kétamine administrée par différentes voies dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité de la kétamine par rapport au placébo ou à l'absence de traitement dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  5. Quel est le rapport cout/efficacité de la kétamine par rapport à d'autres interventions dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  6. Quel est le rapport cout/efficacité de la kétamine administrée par différentes voies dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?
  7. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l'utilisation et de l'administration de la kétamine dans la prise en charge des troubles liés à l'usage de substances chez l'adulte?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • Des recherches montrent que la kétamine à une dose sous-anesthésique a un effet antidépresseur rapide et soutenu. En 2019, la FDA américaine a autorisé l'utilisation de son énantiomère S (l'eskétamine) en contexte de dépression résistante au traitement.
  • Depuis, on constate un intérêt pour l'utilisation de la kétamine pour traiter divers troubles de santé mentale outre la dépression, notamment les troubles liés à l'usage de substances psychoactives (TUS).
    Les décideurs veulent savoir s'il y a des données probantes appuyant le recours à la kétamine dans le traitement des TUS.

Qu'avons-nous fait?

  • Afin de guider les décisions sur le recours à la kétamine dans le traitement des TUS, nous avons relevé et résumé la documentation comparant l'efficacité clinique et le rapport cout/efficacité de la kétamine à ceux du placébo ou de l'absence de traitement, d'autres interventions, ou de la kétamine administrée par d'autres voies. Nous avons aussi répertorié des recommandations fondées sur des données probantes sur la kétamine ce contexte.
  • Une spécialiste de l'information a fait une recherche de matériel publié entre le 1er janvier 2018 et le 28 novembre 2023 dans des publications avec comité de lecture et des sources de littérature grise. Une personne examinatrice a examiné les références en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, effectué une évaluation critique des études retenues et rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Nous avons répertorié deux revues systématiques (RS) et un essai clinique randomisé (ECR) sur le recours à la kétamine chez des patients atteints d'un trouble lié à l'usage de l'alcool, de la cocaïne et des opioïdes.
  • D'après les données probantes des deux RS, la kétamine en perfusion combinée à une psychothérapie pourrait être efficace pour favoriser l'abstinence et la réduction de la prise d'alcool et de cocaïne. Les résultats concernant les effets sur les symptômes de sevrage et l'état de manque semblent partagés.
    Les effets de la kétamine sur les TUS ne sont pas concluants, les résultats provenant d'une seule étude menée sur un petit échantillon. De même, les effets sur l'utilisation des ressources de soins de santé (p. ex. nouvelles admissions à l'hôpital, visites aux urgences) par les patients ayant un trouble grave lié à l'utilisation de l'alcool décrits dans un ECR ne sont pas concluants en raison de la petite taille de l'échantillon.
  • Les évènements indésirables associés à la kétamine comprennent les effets dissociatifs et psychomimétiques. Les auteurs de la RS indiquent que ces évènements sont légers et passagers.
    Nous n'avons pas trouvé d'études sur le rapport cout/efficacité de la kétamine dans le traitement des TUS ni de lignes directrices fondées sur des données probantes répondant aux critères de cet examen.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • Les conclusions sur les effets favorables de la kétamine dans le traitement des troubles liés à l'usage d'alcool et de cocaïne doivent être interprétées avec prudence, comme les études comprises dans les RS comportent un fort risque de biais.
  • Il faut des essais cliniques robustes sur de grands échantillons, avec insu, et comportant un faible risque de biais qui fourniraient des résultats plus précis sur l'efficacité clinique, les stratégies posologiques et le profil d'innocuité de la kétamine dans le traitement des troubles liés à l'usage de l'alcool, de la cocaïne et des opioïdes.
  • Des études supplémentaires portant sur d’autres substances (p. ex. nicotine, amphétamines, cannabis) pourraient fournir d’importants renseignements sur l’efficacité globale de la kétamine dans l’indication à l’étude.
     

L’acide hyaluronique intraarticulaire dans le traitement de l’arthrose de la hanche, de l’épaule ou de la cheville

Détails

Question

​Quelle est l'efficacité clinique de l'acide hyaluronique intraarticulaire dans le traitement de l'arthrose de la hanche, de l'épaule (articulation glénohumérale) ou de la cheville (articulations tibiotarsienne ou astragalocalcanéenne)?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • L'arthrose est une affection chronique qui touche les articulations comme la hanche, l'épaule ou la cheville et entraine douleur, instabilité et perte fonctionnelle dans ces articulations. Chez l'adulte de 55 ans ou moins, les traumatismes articulaires sont une cause courante de l'arthrose.
  • L'acide hyaluronique (AH), une molécule naturellement présente dans le corps humain, permet une lubrification lorsqu'il est injecté dans les articulations. Le traitement par l'AH en injection est moins effractif qu'une intervention chirurgicale et pourrait être associé à moins de complications.
  • Il est important de comprendre les bénéfices et les effets néfastes que pourrait entrainer l'injection d'AH, chez l'adulte de 55 ans ou moins, pour guider la prise de décisions quant au traitement de l'arthrose de la hanche, de l'épaule ou de la cheville dans cette population.

Qu'avons-nous fait?

  • Nous avons examiné l'efficacité clinique de l'AH de poids moléculaire (PM) élevé chez des adultes de 18 à 55 ans atteints d'arthrose de la hanche, de l'épaule ou de la cheville, de façon à guider les décisions sur l'utilisation d'AH de PM élevé en injection.
  • Une personne spécialiste de l'information a effectué une recherche des publications avec comité de lecture et des sources de littérature grise datant du 1er janvier 2013 au 12 décembre 2023. Une personne examinatrice a trié les références, puis a sélectionné et évalué d'un œil critique les études retenues.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Les données probantes dans ce rapport sont tirées d'études observationnelles avant/après. Nous n'avons trouvé aucune étude pertinente comparant les effets de l'AH de PM élevé à un placébo ou à l'absence de traitement.
  • Bien que la plupart des études font état d'une amélioration des résultats, on ne sait pas avec certitude si l'AH de PM élevé en injection soulage la douleur, entraine une amélioration fonctionnelle et réduit l'incapacité chez l'adulte de 55 ans ou moins atteint d'arthrose de la hanche, de l'épaule ou de la cheville, et ce, en raison de la faible qualité des données probantes, de la petite taille de l'échantillon et de limites méthodologiques. Aucun effet secondaire grave de l'AH de PM élevé n'est signalé.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • Étant donné l'incertitude des données probantes sur l'efficacité clinique, les prestataires de soins de santé et les décideurs pourraient, quand ils envisagent l'utilisation d'AH de PM élevé dans le traitement de l'arthrose de la hanche, de l'épaule ou de la cheville, prendre en compte d'autres facteurs, comme l'acceptabilité, la faisabilité, le cout, l'équité et les valeurs ou les préférences des personnes atteintes.
  • Il faudra d'autres études, notamment des essais randomisés sur de vastes populations pour comprendre l'efficacité et l'innocuité de l'AH de PM élevé en injection dans le traitement de l'arthrose de la hanche, de l'épaule ou de la cheville.

Les effets de l’acétaminophène par voie intraveineuse sur la prise d’opioïdes chez les patients subissant une intervention chirurgicale

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Question

Quelle est l'efficacité clinique de l'acétaminophène par voie intraveineuse pour éviter (ou réduire) la consommation d'opioïdes chez les patients subissant une chirurgie?
 

Messages clés

Quelle est la situation?

  • Les opioïdes sont souvent utilisés dans la prise en charge de la douleur postopératoire. Cependant, la prise d'opioïdes peut entrainer des effets secondaires, et l'utilisation à long terme comporte un risque de dépendance.
  • L'acétaminophène est une autre option d'analgésique qui pourrait permettre d'éviter la prise d'opioïdes aux patients subissant une intervention chirurgicale, mais il n'y a pas données probantes synthétisées confirmant ce bienfait. L'acétaminophène est offert en différentes préparations, par exemple pour administration intraveineuse (IV), orale et rectale. Cependant, il existe de l'incertitude quant aux avantages d'utiliser une préparation plutôt qu'une autre en contexte périopératoire.

Qu'avons-nous fait?

  • Afin d'éclairer la prise de décisions, nous avons cherché à repérer et à résumer la documentation comparant l'efficacité de l'acétaminophène IV à celle d'autres analgésiques (antiinflammatoires non stéroïdiens [AINS]), d'autres préparations d'acétaminophène (oral ou rectal) et d'un placébo pour réduire la consommation d'opioïdes chez les patients subissant une intervention chirurgicale.
  • Une personne spécialiste de l'information a effectué une recherche de matériel publié entre le 1er janvier 2019 et le 9 janvier 2024 dans des publications avec comité de lecture et des sources de littérature grise. La recherche s'est limitée aux documents de langue anglaise. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis. Afin de chercher à déterminer l'effet véritable du traitement à l'étude, nous avons exclu les études où il y a eu utilisation peropératoire d'opioïdes.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Chez les patients adultes subissant une arthroplastie non urgente de la hanche, il pourrait ne pas y avoir de différence significative entre l'administration postopératoire d'acétaminophène IV et d'acétaminophène oral quant à l'utilisation cumulative d'opioïdes (un essai clinique randomisé [ECR]).
  • Chez les patients subissant une césarienne planifiée, l'administration IV d'acétaminophène postopératoire pourrait entrainer une réduction de la consommation totale de morphine après l'intervention comparativement à un placébo (un ECR)
  • Chez les patients adultes subissant une intervention chirurgicale au disque lombaire, il se peut qu'il n'y ait pas de différence significative entre les patients recevant l'acétaminophène IV pendant l'intervention et ceux recevant un placébo quant à la consommation totale de morphine (une revue systématique et un ECR pertinent).
  • Nous n'avons pas trouvé d'études répondant à nos critères d'inclusion comparant l'effet de l'acétaminophène IV à celui des AINS sur la prise d'opioïdes.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • D'après les données probantes limitées repérées lors de cette revue, il semble que l'effet comparatif de l'acétaminophène IV et du placébo quant à l'évitement de la prise d'opioïdes pourrait varier en fonction du type d'intervention. De plus, le traitement à l'étude pourrait n'offrir aucun bienfait supplémentaire sur ce plan comparativement à l'acétaminophène oral. Toutefois, il faudra mener des études exhaustives aux méthodologies rigoureuses pour approfondir notre connaissance du sujet.
  • Comparativement aux opioïdes, l'acétaminophène IV a un profil d'effets secondaires plus favorable, notamment un faible risque de dépendance. Ainsi, les décideurs devraient envisager le recours à ce traitement en contexte peropératoire et postopératoire.

Le choix du moment de l’administration de l’antibiothérapie contre l’infection àNeisseria gonorrhoeae

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Causée par Neisseria gonorrhoeae, la gonorrhée se traite par antibiothérapie, mais est devenue antibiorésistante, ce qui a entrainé une perte d'efficacité du traitement. On peut administrer l'antibiothérapie après un résultat positif au test de dépistage de N. gonorrhoeae, mais, en raison des délais des analyses en labo., on risque de perdre de vue le patient au suivi. L'antibiothérapie probabiliste est plutôt administrée avant la confirmation d'analyse en laboratoire de la présence de N.

Analyse de l’utilisation du tofacitinib et d’autres médicaments chez les personnes atteintes de colite ulcéreuse : étude de faisabilité

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Le tofacitinib est un médicament autorisé au Canada dans le traitement de la colite ulcéreuse modérée ou grave ainsi que de diverses maladies rhumatoïdes chez l’adulte.

Plusieurs indications de la somatropine, Comité consultatif sur la mise en œuvre

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L’ACMTS réunit un comité consultatif sur la mise en œuvre dans l’objectif de formuler des conseils aux régimes d’assurance médicaments quant aux critères de remboursement de la somatropine dans le traitement du déficit d’hormone de croissance chez l’enfant et l’adulte, de la petite taille idiopathique, du syndrome de Turner et de la petite taille chez le patient né petit pour l’âge gestationnel. Ces conseils seront utiles aux régimes d’assurance médicaments dans la prise de décisions quant aux critères de remboursement de la somatropine dans les indications mentionnées ci-dessus.