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Préparer les systèmes de santé à l’évolution des besoins des personnes âgées pour qu’elles puissent vieillir chez elles

Un nouveau rapport de l’Agence des médicaments du Canada recense les principaux facteurs qui influencent la capacité des personnes âgées à vieillir chez elles et les facteurs systématiques à prendre en compte lors de la mise en œuvre d’initiatives visant à permettre aux gens de vieillir à leur domicile ou dans leur milieu de vie.

Le concept de vieillir chez soi désigne la capacité des personnes âgées à accéder aux soins de santé et aux services sociaux dont elles ont besoin pour vivre en toute sécurité à leur domicile ou dans leur milieu de vie, et ce, aussi longtemps qu’elles le souhaitent et le peuvent. Beaucoup de personnes âgées préfèrent de loin vivre et vieillir chez elles; c’est pourquoi les systèmes de santé se tournent vers des modèles novateurs de prestation de services et de soins de santé pouvant répondre aux besoins changeants d’une population vieillissante.

Notre rapport sur les données probantes est la première partie d’un vaste projet qui comprend les orientations d’un groupe d’experts sur les stratégies pouvant guider la mise en place d’initiatives équitables favorisant le vieillissement chez soi. Consulter le rapport (en anglais)

Une version provisoire des orientations du groupe d’experts est affichée sur notre site Web et soumise à la rétroaction des parties intéressées jusqu’au 23 juillet. Le rapport d’orientations final sera publié en aout, et un évènement de lancement aura lieu en septembre. 

Principaux résultats

Voici certaines des principales constatations du rapport :

  • Les facteurs qui empêchent les gens de vieillir chez eux au Canada sont interreliés et touchent de manière disproportionnée les membres des groupes en quête d’équité, tels que les peuples et les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ainsi que d’autres groupes aux prises avec des facteurs historiques, structurels et systémiques entrainant des disparités à vie dans les déterminants sociaux de la santé. 
  • Plusieurs interventions se sont avérées efficaces pour améliorer les résultats liés au vieillissement chez soi, notamment des stratégies de prévention et de prise en charge des maladies chroniques, de prévention de la démence et de soutien, et de prévention des chutes.
  • Les organisations et les peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis travaillent eux aussi à accroitre la disponibilité et I’accessibilité de soins adaptés à la culture et tenant compte des traumatismes à la maison et dans la communauté, à renforcer les liens sociaux et le sentiment d’appartenance, et à améliorer l’accès à un logement adéquat, aux moyens de transport, à des espaces de socialisation et aux infrastructures de santé communautaire.
  • Les facteurs relatifs à l’abordabilité de la mise en œuvre de ces initiatives peuvent inclure les frais liés aux infrastructures, aux services de soins de santé (formels et informels), aux systèmes de soutien social et aux économies potentielles résultant des changements dans l’utilisation des ressources.
  • Les personnes chercheuses en politiques de santé et les spécialistes de la mise en œuvre nous ont informés que la mise en œuvre d’initiatives visant à soutenir le vieillissement chez soi nécessiterait de délaisser les paradigmes traditionnels, qui sont axés sur la cohérence, la normalisation et l’efficacité.